Casablanca – Les créances en souffrance continuent toujours de peser sur les bilans des banques de la place au point de devenir la bête noire du secteur qui se trouve aux prises avec une hausse inquiétante du taux de sinistralité, dans le sillage de la pandémie.
Une telle situation n’échappe pas à Bank Al-Maghrib (BAM), régulateur du secteur, qui penche actuellement sur un projet de structure de défaisance relatif aux créances en souffrance, impliquant plusieurs parties prenantes.
Dans une interview à la MAP, Maître Nawal Ghaouti, avocat agréé près la Cour de Cassation et dirigeante du cabinet Ghaouti Nawal Lawfirm, décrypte les spécificités de ce dispositif expérimenté ailleurs, et les perspectives de son déploiement à l’échelle nationale.